Pour une interdiction des atterrissages d'avions de tourisme sur les glaciers en Suisse

 

À l’attention des autorités suisses et de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC)

Les glaciers suisses sont des trésors naturels d’une valeur inestimable, essentiels à la biodiversité, aux écosystèmes alpins et à la régulation climatique. Pourtant, ces espaces fragiles sont menacés par la pratique de l’atterrissage d’avions de tourisme, une activité qui génère pollution, nuisances sonores et dégradation de l’environnement.

Nous, signataires de cette pétition, demandons l’interdiction des atterrissages d’avions de tourisme sur les glaciers en Suisse pour les raisons suivantes :

1. Protection des glaciers et lutte contre le réchauffement climatique

  • L’aviation est une source importante d’émissions de CO₂, contribuant directement au changement climatique et à l’accélération de la fonte des glaciers.

  • Les dépôts de suie et de particules fines issus de ces vols accélèrent la diminution du manteau neigeux et la rétraction des glaciers.

2. Préservation du silence et de la beauté des espaces naturels

  • Les glaciers sont des lieux de calme et de sérénité, fréquentés par les randonneurs, alpinistes et amateurs de nature qui recherchent une expérience immersive et respectueuse de l’environnement.

  • Le bruit des avions perturbe la tranquillité des lieux et l’expérience des pratiquants de la montagne.

3. Protection de la faune alpine

  • Les nuisances sonores provoquées par ces vols perturbent les animaux sauvages vivant en haute altitude (bouquetins, aigles royaux, lagopèdes alpins, etc.).

  • Une réduction des survols et des atterrissages favoriserait la préservation de la biodiversité en montagne.

4. Cohérence avec les engagements environnementaux de la Suisse

  • La Suisse s’est engagée à réduire son empreinte carbone et à protéger ses paysages naturels. L’interdiction des atterrissages sur glaciers serait une mesure cohérente avec ces engagements.

  • D’autres pays, comme la France, interdisent déjà ce type d’activité depuis 1985. La Suisse pourrait suivre cet exemple pour renforcer sa politique de protection de la montagne.

5. Promotion d’un tourisme plus durable et responsable

  • Encourager les approches respectueuses comme le ski de randonnée, l’alpinisme ou les refuges accessibles à pied plutôt que le tourisme motorisé.

  • Développer des alternatives de découverte de la montagne sans impact négatif sur l’environnement.

Nous demandons aux autorités suisses d’interdire les atterrissages d’avions de tourisme sur les glaciers afin de protéger ces paysages exceptionnels pour les générations futures.

Signez cette pétition pour préserver nos glaciers et défendre un tourisme durable en Suisse !

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Le climat a subi un changement majeur à partir de juillet 2023, comme le montre une échelle des températures mise en ligne par Copernicus. Que s’est-il passé ?

 

Cela fait désormais 18 mois que le niveau de réchauffement mondial a dépassé le seuil symbolique de +1,5 °C comparé à l'ère préindustrielle. Ce seuil était la limite à ne pas dépasser sur laquelle la majorité des pays du monde s'était mis d'accord en 2015 à Paris. Copernicus, l'organisme européen de surveillance du climat, a publié une échelle de temps montrant clairement le seuil de dépassement depuis l'année 2023.

Après avoir frôlé le seuil plusieurs fois ces dernières années, le niveau des températures semble avoir basculé à partir de juillet 2023. Mais comment l'expliquer ? Le réchauffement climatique, lié à nos émissions de gaz à effet de serre, a progressé de manière constante dans le monde, avant d'exploser en 2023.

 

Cependant, un autre paramètre a joué un rôle aggravant et celui-ci est clairement visible sur cette échelle : la phase climatique El Niño s'est mise en place en juin 2023, avec un effet réchauffant naturel qui s'est additionné au réchauffement climatique. El Niño a atteint son pic d'intensité entre l'hiver et l'automne suivant : c'est à ce moment-là que le niveau de réchauffement s'est élevé au plus haut, jusqu'à + 1,78 °C en décembre 2023.

Une nouvelle hausse des températures malgré l’arrivée d’un phénomène refroidissant

El Niño s'est ensuite atténué et s'est terminé au printemps 2024. Les températures ont subi une petite baisse, tout en se maintenant à des niveaux toujours élevés. L'homologue froid d'El Niño, la phase La Niña a ensuite pris le relais entre décembre et janvier dernier. Cependant, la relative baisse des températures ne s'est pas poursuivie. Alors même que La Niña est censée avoir un effet légèrement refroidissant sur les températures mondiales, le niveau de réchauffement est reparti à la hausse. En janvier 2025, un nouveau pic de chaleur a d'ailleurs été atteint avec + 1,75 °C, une véritable anomalie. Preuve que la variabilité naturelle ne fait apparemment pas le poids face à l'accélération du réchauffement climatique.